Saturday, March 30, 2019

Carl Gustav Jung; historien de l'inconscient, Gugenheim-Wolff, Anne

Quelques notes que j'ai pris pendant ma lecture du livre de Anne Gugenheim-Wolff,




   "L'homme tout entier dans son individualité authentique"
   
"Le soi est non seulement le centre, mais aussi la circonférence complète qui embrases à la fois conscient et inconscient; il est le entre de cette totalité comme le moi est le centre de la conscience. "
- Carl Jung
   
   
 Il étudie le comportement ancestral des hommes et des femmes: ils ne cohabitent pas. Les hommes, chargés du gros bétail et de la chasse,   logent dans un hutte extérieure au shamba de la femme qui y réunit les enfants et le petit bétail. Jung observe que cette situation donne à la femme une sorte de "complétude", la totalité naturelle de la femme - constituée par les enfants, le petit bétail, la maison et le foyer -   que ne connaissent plus les Occidentales qui, pour s'affirmer, se doivent d'adopter un comportement masculin.
         
         
         
Paracelse[Texte supplémentaire],
         
Paracelse, de son véritable nom Theophrast Bombastus von Hohenheim, incarne parfaitement l'homme de la Renaissance, curieux de tout, intuitif, grand voyageur en fait et en esprit. Né le 10 novembre 1493 à Einsiedeln, près de Zurich, en Suisse, d'un père médecin et d'une mère très pieuse, il passe sa jeunesse en Carinthie. Il est orphelin de mère à l'âg de six ans.  Son père prend grand soin de sa santé et de son éducation, l'entraîne dans de longues randonnées qui lui donnent  le goût de la nature, la connaissance des plantes et des minéraux. Un temps élève des bénédictins, il fortifie sa foi auprès d'eux et se montre très tôt individualiste, vindicatif et curieux de tout. 
         
Dès quatorze ans, il erre à travers l'Europe, fréquentant épisodiquement les universités de Bâle, de Cologne, de Vienne, de Montpellier, de Bologne, de Padoue et de Ferrare ou il acquiert son diplôme de médecin. Il latinise son nom et devient Paracelse. Parallèlement à ses études, il fréquente assidûment les laboratoires  des alchimistes car, dit-il, "L'alchimie ne consiste pas à faire de l'or et de l'argent; son but est de produire les essences souveraines et de les employer pour guérir les maladies".
         
Il reprend rapidement ses errances européennes, d'abord à la suite des armées hollandaise, danoise et vénitienne. Il soigne les blessés, opère. Par la suite seul, souvent sans un sou, il traverse les Balkans, va en Russie, à Constantinople, car selon lui "les voyages instruisent plus que l'immobilité au foyer".
         
Il revient en Suisse, précédé d'une telle renommée qu'il est nommé professeur à l'université de Bâle, en 1527.
- Carl Jung.
         
         
"Dieu est inscrit dans cette partie de notre âme préexistante à notre conscience". Jung